Le diabète est l’une des dix principales causes de décès dans le monde en 2019 (OMS 2021). Il est essentiel que les personnes atteintes de diabète suivent un traitement et bénéficient d’un suivi régulier auprès des structures de santé. En parallèle, les personnes utilisant de l’insuline doivent pouvoir surveiller leur glycémie de manière autonome. Dans cette perspective, l’un des défis des pays à faibles niveaux de revenus face à la prise en charge du diabète est de pouvoir fournir aux personnes diabétiques des dispositifs d’automesure des niveaux de glucose.

    Dans un contexte où l’accès à l’insuline et aux dispositifs de suivi de la glycémie est problématique au Mali, l’intérêt de l’étude et de sa dimension prospective est de pouvoir appuyer les commanditaires à préparer leur travail de plaidoyer en faveur de l’accès à de tels dispositifs dans les pays à faibles revenus. 

    Cette étude vise ainsi à documenter les besoins et les attentes des personnes souffrant de diabète vis-à-vis des dispositifs de surveillance du glucose non invasifs et peu invasifs (NI-MI-GMD). Commanditée par Santé Diabète, cette étude prend part à un programme de recherche plus vaste mené dans quatre pays (Kirghizistan, Pérou, Tanzanie et Mali) dans le cadre d’un programme actuellement développé par la Fondation pour les Nouveaux Diagnostics Innovants (FIND), Health Action International (HAI) et l'Université de Genève. L’enjeu est de documenter les obstacles rencontrés par les utilisateurs des appareils actuellement disponibles, principalement les lecteurs de glycémie et les bandelettes réactives. Elle vise à :

    - rendre compte des préférences, des difficultés concrètes et des attentes vis-à-vis des dispositifs techniques existants ou en cours de conception, mais aussi de documenter les pratiques et les perceptions des personnes atteintes du diabète dans leur vécu quotidien.

    - comprendre, dans le contexte malien, quelles sont les nouvelles exigences des personnes diabétiques en matière de dispositifs d’autosurveillance du glucose.

    La population-cible se réparti en cinq groupes spécifiques : les prestataires de soins du diabète, les adultes vivant avec le diabète de type 1, les adultes vivant avec le diabète de type 2, les accompagnants de mineurs vivant avec le diabète de type 1 et les adolescents vivant avec le diabète de type 1. 68 entretiens individuels, 7 focus-groups et un atelier participatif ont été menés à Bamako. 

    Un rapport de synthèse et huit notes thématiques ont été produites.

    Miseli_SD_Mesure_Glycémie_-_Rapport_synthetique.pdf

    Miseli_SD_Mesure_Glycémie_-_Note_1_Enjeux_sociaux.pdf

    Miseli_SD_Mesure_Glycémie_-_Note_2_Enjeux_économiques.pdf

    Miseli_SD_Mesure_Glycémie_-_Note_3_Conditions_de_prise_en_charge.pdf

    Miseli_SD_Mesure_Glycémie_-_Note_4_Expérience_de_la_maladie.pdf

    Miseli_SD_Mesure_Glycémie_-_Note_5_Hygiène_de_vie.pdf

    Miseli_SD_Mesure_Glycémie_-_Note_6_Exp_Glucomètre.pdf

    Miseli_SD_Mesure_Glycémie_-_Note_7_Aspirations_technologiques.pdf

    Miseli_SD_Mesure_Glycémie_-_Note_8_Exigence_DSG.pdf

     


     

    Depuis 2016, le Projet de sécurité alimentaire de la Région de l’Est (PSAE) est mis en œuvre dans les 27 communes de la Région de l’Est du Burkina Faso, sous la maîtrise d’ouvrage du Ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles (MAAH). Le PSAE a pour objectif l’amélioration des infrastructures, le renforcement des filières et la gestion durable des ressources naturelles.

    L’objectif de la prestation est d’accompagner Acting for Life et ses partenaires dans la phase de préparation et d’élaboration de la deuxième phase du projet de formation et d’insertion professionnelle des jeunes en zones rurales dans la région de l’Est du Burkina Faso. Cette prestation devra notamment permettre de définir les modalités d’une meilleure prise en compte des jeunes vulnérables dans le dispositif de formation-insertion du projet (jeunes hommes et femmes, jeunes déplacé.es, jeunes issu.es des communautés hôtes, jeunes victimes du conflits ou susceptible de rejoindre les groupes armées), tout en favorisant une approche Ne pas nuire et en prenant en compte les inégalités de genre de manière transversale dans l’intégralité de la logique d’intervention (objectif d’un CAD 2 sur le Genre – critères OCDE).


    Le Programme d'Education Non Formelle (PENF) vise à apporter des solution alternatives par rapport aux différents enjeux du secteur de l'éducation non formelle. La mise en œuvre du PENF est assurée par le consortium HELVETAS Swiss Intercooperation / Centre International d’Expertises et de Formation (CIEF), à travers une équipe pluridisciplinaire. À l’issue de la phase 2 du PENF, le consortium a souhaité réaliser une évaluation par les bénéficiaires (EB). Le but de l'EB est d'obtenir les points de vue et les perceptions des bénéficiaires finaux du PENF (sur la base d'un échantillon de personnes formées) sur les résultats et les changements dus à l'intervention du programme en appliquant une approche d'évaluation par les pairs. Les principes de la méthodologie appliquée pour l’EB du PENF ont été définie conjointement par la DDC (bureau de coopération au Mali et centrale), le mandataire (Helvetas-Swiss Intercoopération (HELVETAS) / Centre International d’Expertises et de Formation (CIEF). Cette étude expérimentale a été menée en plusieurs phases dans les cercles de Sikasso, Kolondiéba, Mopti et Niafunké.


    Cette recherche financée par l'USAID vise à orienter la stratégie d’intervention du projet Sene Yiriwa, qui intervient dans les rgions de Mopti et Tombouctou, en capitalisant les bonnes pratiques en communication déjà testées sur le terrain afin de faire des recommandations concrètes pour orienter la future stratégie de communication du projet, notamment en termes de production, de nutrition et d'empowerment féminin. Cette recherche a été menée à travers un volet documentaire, une enquête mobile de type quantitative réalisée en partenariat avec Viamo, et un volet qualitatif incluant un atelier auprès des responsables impliqués dans la communication du programme Sene Yiriwa, des entretiens par téléphone auprès des cibles du programme dans les régions de Mopti et Tombouctou, enfin des focus-groups à Mopti auprès de sous-cibles spécifiques.

    Publications : policy-brief (en attente de validation). 

     


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